14/05/2016
Ouiquinde érotique avec Alphonse Allais
Proposition folichonne d’un peintre un peu loufoc qui voulait entraîner une jeune femme dans des cryptes, à seule fin de lui peindre le dos avec de la couleur verte.
Je dis, mettons, vers mes passages souterrains
Jeudi, mes tons verts, mais passages, sous tes reins.
Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C’est nous qui bâtons,
A coup de bâtons,
L’âne des Gottons
Que nous dégottons !
Mais nous l’estimons (1)
Mieux dans les timons.
Nous nous marions
A vous Marions
Riches en jambons.
Nous vous enjambons
Et nous vous chaussons !
Oh ! Plutôt nichons
Chez nous des nichons !
Vite polissons
Les doux polissons !
Et les repompons !
C’est nous qui poissons
Des tas de poissons
Et qui les salons
Loin des vains salons !
Tout d’abord pigeons
Sept ou huit pigeons.
Du vieux Pô (2) tirons
Quelques potirons !
Aux doux veaux rognons
Leurs tendres rognons,
Qu’alors nous oignons
Du jus des oignons !
Puis, enfin, bondons-
Nous de gras bondons.
Les vins ? Avallons
D’exquis Avallons !
Après quoi ponchons (3)
D’odorants ponchons
Ah ! Thésaurisons !
Vers tes horizons
Alaska, filons !
A nous tes filons !
Pour manger visons
Au front des visons,
Pour boire, lichons
L’âpre eau des lichons (4)
Ce que nous savons
C’est grâce aux savons
Que nous décochons
Au gras des cochons.
Oh ! Mon chat, virons,
Car nous chavirons !
Notes de l’auteur :
1 – L’âne, bien entendu.
2 – La chose se passe en Italie.
3 – M.Raoul Ponchon, notre éminent confrère et brave ami, ayant donné son nom à une des meilleures marques de cigares de La Havane, le verbe poncher est devenu synonyme de fumer avec délices.
4 – On appelle lichon, au Canada, le filet d’eau qui coule des glaciers.
Alphonse Allais
Illustration: merci à Serpieri
08:34 Publié dans amour, art de vivre, humour, Livre, Loisirs/Culture, poésie, poésie érotique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : amour, sexe, poésie, alphonse allais
05/02/2015
Allez, rigolons un peu avec Alphonse Allais
La BCE – cet antre de banksters élus par personne – qui tente de poignarder le tout jeune gouvernement de la Grèce, élu, lui par son peuple...
Un temps de chien avec un mistral noir a décorner tous les cocus de la région...
François qui va dégoiser on ne sait quoi...
Val qui a le cynisme de proposer ses « services » à un Charlie hebdo maintenant plein de tunes faute de talents pouvant égaler les trucidés d'Allah...
Bof... Tè, rigolons plutôt un peu avec Alphonse Allais !
* * * * * * * * *
Proposition folichonne d'un peintre un peu loufoc qui voulait entraîner une jeune femme dans des cryptes, à seule fin de lui peindre le dos avec de la couleur verte.
Je dis, mettons, vers mes passages souterrains
Jeudi, mes ton verts, mais pas sages, sous tes reins.
Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C’est nous qui bâtons,
Á coup de bâtons,
L’âne des Gottons
Que nous dégottons !...
Mais nous l’estimons
Mieux dans les timons.
Nous nous marions
Á vous Marions
Riches en jambons.
Nous vous enjambons
Et nous vous chaussons,
Catins, tels chaussons !
Oh ! plutôt nichons
Chez nous des nichons !
Vite polissons
Les doux polissons !
Pompons les pompons
Et les repompons !
C’est nous qui poissons
Des tas de poissons.
Et qui les salons
Loin des vains salons !
Tout d’abord pigeons
Sept ou huit pigeons.
Du vieux Pô tirons
Quelques potirons !
Aux doux veaux rognons
Leurs tendres rognons,
Qu’alors nous oignons
Du jus des oignons !
Puis, enfin, bondons-
Nous de gras bondons.
Les vins ?... Avallons
D’exquis Avallons !
Après quoi, ponchons
D’odorants ponchons
Ah ! thésaurisons !
Vers tes horizons
Alaska, filons !
Á nous tes filons !
Pour manger, visons
Au front des visons,
Pour boire, lichons
L’âpre eau des lichons
Ce que nous savons
C’est grâce aux savons
Que nous décochons
Au gras des cochons
Oh ! mon chat, virons,
Car nous chavirons !
Illustration X - Droits réservés
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Mieux encore:
08:47 Publié dans art de vivre, humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, alphonse allais
13/12/2014
Ouiquinde érotico-humoristique avec Alphonse Allais
Proposition folichonne d'un peintre un peu loufoc qui voulait entraîner une jeune femme dans des cryptes, à seule fin de lui peindre le dos avec de la couleur verte.
Je dis, mettons, vers mes passages souterrains
Jeudi, mes ton verts, mais pas sages, sous tes reins.
Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C’est nous qui bâtons,
Á coup de bâtons,
L’âne des Gottons
Que nous dégottons !...
Mais nous l’estimons
Mieux dans les timons.
Nous nous marions
Á vous Marions
Riches en jambons.
Nous vous enjambons
Et nous vous chaussons,
Catins, tels chaussons !
Oh ! plutôt nichons
Chez nous des nichons !
Vite polissons
Les doux polissons !
Pompons les pompons
Et les repompons !
C’est nous qui poissons
Des tas de poissons.
Et qui les salons
Loin des vains salons !
Tout d’abord pigeons
Sept ou huit pigeons.
Du vieux Pô tirons
Quelques potirons !
Aux doux veaux rognons
Leurs tendres rognons,
Qu’alors nous oignons
Du jus des oignons !
Puis, enfin, bondons-
Nous de gras bondons.
Les vins ?... Avallons
D’exquis Avallons !
Après quoi, ponchons
D’odorants ponchons
Ah ! thésaurisons !
Vers tes horizons
Alaska, filons !
Á nous tes filons !
Pour manger, visons
Au front des visons,
Pour boire, lichons
L’âpre eau des lichons
Ce que nous savons
C’est grâce aux savons
Que nous décochons
Au gras des cochons
Oh ! mon chat, virons,
Car nous chavirons !
Alphonse Allais
Photo X - Droits réservés
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